Auparavant, seuls les médecins étaient autorisés à réaliser des actes d’épilation à la lumière pulsée et au laser.

Cette restriction visait à garantir la sécurité des patients en confiant ces actes à des professionnels de santé qualifiés et formés pour gérer les risques associés à ces procédures.

UN CHANGEMENT IMPORTANT

Décret n° 2024-470 du 24 mai 2024 relatif aux actes d’épilation à la lumière pulsée intense et au laser à visée non thérapeutique

 

Le 24 mai 2024, un décret concernant l’épilation à la lumière pulsée et au laser a été publié au Journal Officiel, introduisant de nouvelles réglementations visant à encadrer ces pratiques de plus en plus populaires.

Selon ce décret, seuls les médecins, les infirmiers diplômés d’État, et les professionnels qualifiés (tels que les esthéticiens) ayant suivi une formation spécifique sont autorisés à effectuer des actes d’épilation à la lumière pulsée intense ou au laser.

Le décret précise plusieurs mesures de protection pour les consommateurs :

  • Formation et qualification : Les professionnels doivent suivre une formation initiale et des remises à niveau régulières pour garantir la sécurité des utilisateurs.
  • Information des consommateurs : Avant le premier acte d’épilation, les exploitants doivent fournir une fiche d’information détaillant les risques, les performances attendues, les contre-indications, et les recommandations, notamment une consultation médicale préalable.
  • Affichage obligatoire : Les exploitants doivent afficher des avertissements visibles concernant les risques pour la santé et les contre-indications, ainsi que les recommandations d’usage, y compris la protection oculaire.
  • Examen préalable et suivi : Les professionnels doivent réaliser des examens préalables et vérifier l’absence de contre-indications avant chaque séance, ainsi que contrôler l’absence d’effets indésirables après chaque séance.

Ces nouvelles mesures visent à renforcer la sécurité des consommateurs face à l’usage de dispositifs d’épilation potentiellement risqués, il faudra analyser les conséquences économiques pour les médecins nombreux qui s’étaient spécialisés dans cette activité soit par l’intermédiaire de centre, soit individuellement.